Parfois le matin, il vous arrive de voir de vieux 4X4 stationnés chez vous, ou dans votre lotissement.
Saluant les nouveaux arrivants d'un "bonjour" accueillant, vous constatez que vos interlocuteurs viennent chez vous avec une surdité sélective incurable, et qu'ils s'empressent de vérifier les lacets de leurs chaussures, comme si ils sortaient d'une caverne imaginaire.
Les habitants de Biot sont fort patients, car dans d'autres régions, ces gens qui se croient chez eux chez vous auraient déjà pris un pavé sur la voiture.
Avec en poche leur "permis de poivrot", ils sortent de leurs cages une meute de clébards débiles, qui se mettent à hurler, et bien vite au bruit qu'ils font, vous avez l'impression de vivre pendant la guerre du Kossovo.
Tout le monde le dit : à Saint Julien un jour il y aura des morts.
Il y en a d'ailleurs déjà eu, pas sur Biot, mais avec le fils d'un ancien maire de Biot, tombé un jour d'octobre 1990 à 46 ans, alors qu'il était CHEZ LUI à ramasser des champignons.
Tous les jours, nous avons des témoignages de tous les quartiers de Biot :
La Brague, Vallée Verte - Soullières, les Aspres, Chemin de Roquefort, etc.
Ces poivrots sévissent à proximité des écoles, des habitations, des pistes de promenade, obligeant parfois dans leur quête les sangliers poursuivis à fuir en traversant la route départementale au milieu des voitures, et Nice Matin en parle régulièrement sans que les édiles responsables de la sécurité ne se prononcent.
Ils tirent en direction des habitants qui rouspètent (ben oui), qui reçoivent des plombs dans leurs jardins, ils tuent des animaux dans des propriétés privées (Canard qui a élu domicile avec ses petits dans un jardin, chèvre domestique attachée dans son jardin et étranglée par un chien avec traces de crocs sur le cou, etc).
Ceux qui sont responsables de la sécurité des habitants ne pourront pas dire ne pas avoir été prévenus, (par nous, par les habitants à titre individuel, par la presse).
Toutefois, il ne faut pas confondre :
" il y a deux catégories de poivrots, il y a les bons poivrots et les mauvais poivrots, le bon poivrot, c'est le gars qui a un fusil, il voit un truc qui bouge, et il tire. Alors que le mauvais poivrot, lui, c'est le gars qui a un fusil, il voit un truc qui bouge, et il tire."
Il est donc impossible de les confondre, même si le bon peuple ne sait souvent pas faire la différence.
Le prétexte à toute cette comédie : massacrer le plus possible d'animaux. Il suffit de comparer le nombre d'espèces d'animaux autorisés au massacre en France et en Angleterre pour constater qu'il y a un souci.
Et tant pis si, comme disait un avocat, " le désir de l'un, signifie la mort de l'autre. "
Alors, comment faire ? Tout d'abord faire déclarer par Sa Sainteté que les animaux sont nuisibles (quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage).
Exemple : Un renard : depuis messire de La Fontaine, tout le monde sait que ce chien sauvage est très intelligent, et qu'il vit dans la nature. De plus, ce chien sauvage sait aussi être affectueux.
Ah que voila sûrement un animal plus nuisible que Sa Sainteté ! Mais Sa Sainteté n'a sans doute jamais vu de renard. Et sans doute ne sait il pas non plus ce qu'est l'empathie.
Alors messieurs les poivrots, si vous voulez tuer un renard, commencez par tuer votre chien.
C'est la même chose. Il parait que vous en avez l'habitude. Et faites le chez vous ; évitez de rentrer chez les gens pour tirer dans tous les sens.
En échange, comme nous respectons vos traditions, nous vous offrirons des raquettes, pour chasser les frelons asiatiques qui pullulent sur Biot à proximité des ruches, ou pour chasser les moustiques tigres que vous pourrez rotir avec délice dans un crépitement de raquette électrique. Si vous faites preuve d'efficacité, nous pourrions aussi vous affecter à la régulation des souris. Votre action sera utile, et le village respectera votre dévouement pour une bonne cause, et vous en sera infiniment reconnaissant.