mardi 20 décembre 2016

"REUNION D'INFORMATION ET DE PARTICIPATION" du 19/12/2016 à Nice





But ?  

"REUNION D'INFORMATION ET DE PARTICIPATION" ...

... sur le projet de ligne nouvelle SNCF devant traverser notre village, le parc de la Brague, etc.


Quand : Hier lundi 19/12/2016 à 18h30

Où ? Hotel Plaza, Nice.


Pourquoi cette réunion ?
Synthèse sur l'état du dossier.

Cette réunion ne prend pas en compte les informations  consignées sur les registres des mairies, ni même les commentaires récents que vous pouvez toujours publier sur le site internet de la ligne nouvelle SNCF.

Vous avez encore jusqu'au 30/12/2016 pour faire part de vos observations.

 

Timing : Après le 30/12/2016, la SNCF va formaliser le dossier, et demander au Ministre des Transports de prononcer une déclaration d'utilité publique, au cours du 1er trimestre 2017. 

Qui étaient présents ?


Etaient présents les nombreuses associations anti ligne nouvelle :  Amis de la Faune, ASEB, BLNB, BBB, et même la tapageuse Association de préservation des Bouillides :)

En face d'eux, les habituelles associations favorables aux lignes SNCF
, avec en tête, Michel Raybaut, "ami du rail azuréen" et son compère Rémi Quinson "TGV développement Cote d 'Azur".

De nombreux institutionnels,
maires, conseillers municipaux étaient également présents.
Nous y  reviendrons.

La forme de la réunion :
La réunion s'est passée selon un plan très scolaire, visant à démontrer psychologiquement l'utilité d'un projet à laquelle personne ne croit.


Traditionnellement, la première partie vise à résumer sans rentrer dans le détail les grandes catégories de doléances rencontrées dans ce projet.

La deuxième partie est une séance de questions-réponses, ... ou de questions-non-réponses selon les cas.

(Parfois l'absence de réponse fait plus de bruit qu'une association munie de sifflets de foot).

La SNCF connaissant bien les différents intervenants pour les côtoyer au cours des réunions précédentes, l'on s'efforcera de laisser parler dans un premier temps les politiques, puis ceux qui sont contre le projet, puis on essaiera de finir "en beauté" avec ceux qui sont pour.
Mais ce n'est pas toujours aussi simple.


PARTIE 1 : LES PROBLEMES EVOQUES :


Les problèmes généraux :

Le projet ne résout pas, et même aggrave les problèmes de déplacements au quotidien.
 
Il comporte de nombreux impacts négatifs, 

- Lors des 8 années de travaux,


- Lors du passage des trains.


Exemples : impacts sur la valeur des propriétés, les expropriations, la visibilité, les nuisances, les fissures, la destruction de l'environnement, les inondations, les vibrations, le franchissement des nappes de captage en eau, etc.


Le coût est également jugé très élevé par rapport à d'autres modes de transport.

Ensuite, secteur par secteur la SNCF a fait part des doléances relevées :

Secteur Nice aeroport - Nice ville : comment va t'on relier ces deux gares : supprimer la voie Mathis ? Quels seront les impacts sur la zone naturelle près de l'aeroport, et sur les risques d'inondations.

Secteur Saint Laurent du Var : voit mal comment va s'intégrer dans le paysage ... Les habitants ont ils demandé à être coincés entre Cap 3000, la Nationale 7, la 6098, l'aéroport, la SNCF, et l'autoroute ...


Secteur Villeneuve Loubet : impact sur le trafic, les nappes phréatiques, la gestion des décharges, l'évacuation des déblais.

Secteur Biot : tonçons à l'air libre générant des nuisances nombreuses : bruit,
impact paysager, dégradation de la qualité de vie, dépréciation du foncier, nombre de maisons impactées bien plus nombreuses qu'annoncé par la SNCF, risque mal évalué (sismicité, incendie ...)




Secteur Bouillides Site jugé non pertinent pour résoudre les problèmes de déplacement ; impacts nombreux.

Secteur Fugeiret
: impact sur les parcs départementaux, et surcharge du trafic routier pour accéder à la gare.

Secteur Mougins Bréguieres
: Sophia est trop éloigné, Mougins le Haut sera fortement impacté, ainsi que le parc de la Valmasque.
Echangeur d'autoroute trop éloigné

Secteur Cannes Grasse : impacts généraux sur  le bâti, vibrations, fissures, vallons, rivières.

Secteur Cannes Grasse
:
questions sur les impacts, et les conditions d’accès à la future gare TGV- Ter La Bocca



Partie 2 : "Questions-réponses (?)" : rappel effectué :


But général : 

- réduire la présence de la voiture.

- "Relier les Alpes Maritimes au reste de la région". (sic)

- Secteur aéroport : créer un pole d'échange multimodal.

- Secteur Sophia : améliorer la desserte

- Secteur Cannes Grasse : En résumé, il faut mettre en place un changement paradigmatique visant à éviter les changements pendulaires tout en assurant une perception à long terme de l'avenir.
(Vous n'avez pas compris ? Nous non plus).


Débat :


Selon la SNCF,  "On a eu l'expression de la volonté d'avoir une ligne ..."

Qui est "On", et qui est cette "expression" : on ne nous en dira pas plus.


Le premier à prendre la parole dans le public est M Lisnard, (maire de Cannes), arrivé avec M Brochand et M Leroy (maire de Mandelieu).

Pour lui, il faut faire une gare TGV sur Cannes la Bocca, pour laquelle la SNCF dispose déjà d'un terrain de 24 hectares.

Il affirme que tous ses collègues : Grasse, Antibes, sont tous d'accord avec lui.
Ceci affirmé, le trio s'en va, sous les gloussements du public :
- "Vous partez déjà ?"
- "Ben oui, puisqu'on ne nous répond pas".

2e intervenante, Cathy Sens.Meyé de Biot, est intervenue 2 fois, et resitue le débat : nous n'avons pas formulé des "craintes", mais des "OBJECTIONS".

Elle déplore les points suivants :
- Dans sa synthèse la SNCF a oublié de rappeler que la Cour des Comptes considère le TGV comme très onéreux, d'une technologie vieillissante, et que sauf exceptions, le développement économique n'est pas corrélé avec le développement du rail.
- Le montage du dossier est fait à partir de cartes IGN datant de 1992.
- L'étude est faite par la SNCF qui ne sait faire que du rail, et n'a  pas la compétence ou l'envie de proposer d'autres solutions que des voies de trains.
- La comparaison "cout global" - "services" n'est pas apparente.
- Le financement est fait par un partenariat public / privé, avec portique écotaxe, impôt, et subvention d'équilibre ...

3e intervenant, M Denis Perimond, président de Région Verte, représentant plusieurs associations écologistes, dit que pour rebooster l'économie à la Bocca, il faut des trains, et que les nuisances seront globalement limitées, SAUF A BIOT ou les risques d'inondations sont très importants.
Il plaide pour la continuation de la 3e voie littoral, qui a été commencée, et qui est plus intéressante qu'une boucle par Sophia qui n'apportera rien.

Le Président de BBB a plaidé pour l'impact du train sur l'activité touristique, activité économique principale de la région.
En effet, il n'est pas sur que les touristes viendront encore à Biot (et communes limitrophes) pour voir passer des trains, dans un environnement ou arbres, faune, flore, rivières, auront été saccagés. 

Une habitante de Biot s'étonne que sur le plan IGN de la SNCF, ne figure pas le quartier Saint Philippe, ni le parc départemental de la Brague, ni le bassin des orques de Marineland, ni Nautipolis (construit à Sophia il y a 6 ans), ni Anthea à Antibes, etc. Elle demande quand les cartes seront réactualisées, ce qui devrait etre assez facile puisque de vraies cartes sont disponibles gratuitement sur le site de l'IGN ou sur google map.

La réponse de la SNCF : Ces cartes seront réactualisées avec une précision suffisante le moment venu, et prendront en compte tous les éléments.

Objection de la demanderesse un peu vexée : ce ne sont pas des "éléments", ce sont des "personnes".

M Bernasconi propose des solutions alternatives pour Saint Laurent du Var.

Un habitant déplore que la SNCF fasse des études fantaisistes, comme pour la 3e voie, et dépense ensuite l'argent du contribuable en campagne publicitaire pour promouvoir une érésie économique, écologique, sociale, au moyens de cartes non à jour.


Une biotoise  répond qu'il est assez facile de faire une opération marketing, avec des étudiants recrutés pour faire signer aux "entrepreneuriales" les chefs d'entreprise.
Elle note que sur internet, dans la newsletter de la CCI, il y a un questionnaire : "donnez votre avis" avec la case de soutien cochée, mais impossible de la décocher.


Rémi Quinson, TGV dévoloppement,
plaide pour la réduction de la pollution qui serait selon lui obtenue par une nouvelle voie de trains.
Une participante hurle alors : "mettez des camions sur les trains !"
Il propose de rogner la RN7 à Saint Laurent du Var, pour créer cette nouvelle voie.
Il propose que les travaux démarrent maintenant, et que la ligne soit mise en service en ... 2018 !

Mme Jennins, évoque les différents points suivants :

- désinvolture de la SNCF, ceux ci ayant insulté les Biotois (croyant le micro fermé) lors de la précédente réunion à la Salle Operto à Biot.
- Non prise en compte par la SNCF des besoins des actifs, étudiés notamment par le Sophia Club Entreprise.
- déplore la forme donnée aux prises de parole de lobbies complices, en faisant semblant de pas les reconnaître,
- déplore le coté évasif de l'évaluation des impacts, des coûts, des financements.
- Affirme que les gens aimeraient être entendus, et que c'est une obligation de les entendre.

Elle est en ce sens appuyée par Mme Debras, maire de Biot, qui très énervée parle d'une absence de concertation et refuse purement et simplement la nouvelle ligne. 

M Pascal Nicoletti, vice président de la CCI, remercie la SNCF pour son excellent effort de travail, de concertation, de respect, qui les rendent "droit dans leurs bottes".
Il affirme que plus de 2000 chefs d'entreprises sont favorables à cette voie SNCF.


Un habitant de la région s'est intéressé à l'actualité récente en Italie.

Il affirme qu'en respectant les règles internationales (pentes de 3 pour mille, rayons de courbe de 2 km, et en creusant des tunnels, l'Italie a réalisé récemment une voie de 17 km pour un coût ... 8 fois moindre.

Mme Debordes, association des amis de la faune, s'étonne que la CCI demande l'augmentation de l'urbanisation de l'ouest du littoral, alors qu'il est impossible de poursuivre celle ci : le secteur étant trop vaste pour être inscrit, a été classé, le territoire doit être protégé. On fait croire à la population qu'il n'y aura pas d'impact sur la forêt à la gare du Fugeiret, ce qui est faux. Une biotoise s'étonne qu'il soit interdit de déplacer un olivier dans son jardin, et qu'on puisse saccager un secteur classé et générer 5 millions de tonnes de gravats.

Une élue rétorque qu'il faut s'informer, qu'un projet immobilier de 170.000 m2 doit être construit au Fugeiret, et que de ce fait ce ne sera donc plus une forêt.


M Philippe Tabarot vice Président de la Région
, (j'ai déjà entendu ce nom quelque part), prend la parole.

Il est favorable au projet. Il dit que le tracé, c'est ce que tous les chefs d'entreprise, tous les salariés de Sophia demandent.
 
Cette affirmation fait hurler un membre de l'association de Sophia Garbejaire, et l'homme politique, invite alors  son concitoyen à "l'attendre à la sortie", avant que la  conversation soit interrompue par deux policiers qui sans virer les bagarreurs, tenteront de calmer avec tact et professionnalisme les protagonistes.

M Tabarot concède cependant qu'il est inadmissible d'avoir fait avec l'argent du contribuable une 3e voie qui ne sert à rien.

Il affirme que la région n'a pas attendu le train pour être saccagée ... et demande la mise en place de la ligne nouvelle de trains.

Le président de la fédération du BTP
affirme  que 24.000 ouvriers du bâtiment seraient intéressés pour que les trains puissent faciliter leurs déplacements sur zone, eux et leur matériel de travail.

Une habitante de Biot affirme que Sophia étant un secteur très diffus, une gare ne sert à rien, et que si on veut privilégier le train, il faudrait en construire 10.

La cloche a sonné ... La séance s'achève, frustrant quelque peu un participant qui n'a pu s'exprimer.



Mis en ligne le 20/12/2016.



Nos autres articles :





Téléchargez la pétition et retournez la à Bleu Blanc Biot







mardi 13 décembre 2016

Actualité Ecole Paul Langevin Biot




Actualité Ecole Paul Langevin

 


Suite à la lettre de la Mairie de Biot du 02/12/2016, concernant le regroupement de 4 classes, transférées de l'école Paul Langevin à l'école Saint Roch,

Nous sommes surpris par les arguments sécuritaires développés, qui ne tiennent pas debout :

BBB soutient les parents d'élèves : nous soutenons toute initiative pour la sécurisation des écoles dans le  cadre  Vigipirate.

Dans l'intérêt des enfants, il est plus efficace de protéger deux écoles, et
il est dangereux de concentrer nos petits Biotois dans une école aux classes surchargées.

Nous sommes contre le projet consistant à donner les locaux ainsi libérés à des associations inconnues à ce jour, qui bénéficient par ailleurs de nombreuses autres solutions :

Salle Operto, Salle de la Mairie, Salle de la médiathèque, etc.

Le personnel municipal souffre déjà de conditions de travail très dures depuis la mise en place des activités périscolaires, ainsi que de responsabilités accrues.

Il existe des précédents dans des communes voisines  qui ont coûté très cher au contribuable.

*-*-*

lundi 5 décembre 2016

La SNCF :











Quelle que soit la configuration envisagée, le paysage qui nous est familier va être fortement impacté par le projet de "ligne nouvelle".



Sans doute avez vous vu de grandes affiches publicitaires à proximité des écoles, invitant à se prononcer en faveur d'un projet de gare au Fugeiret.


Non loin de là,  Aujourd'hui, le parc de la Valmasque c'est :
- Son étang de Fontmerle,
- Sa nature, ses arbres,
- Son aqueduc Romain,
- Ses tables et bancs,
- Son parcours santé ...


Bientôt, ce sera ...Je vous invite à lire le rapport de la SNCF, page  227. 

 Vous trouverez un peu plus loin le lien pour télécharger cet indigeste pavé.

Je cite :


"L’implantation de la gare en lisière du vallon du Fugueiret peut avoir des incidences sur les milieux humides et le fonctionnement hydraulique du vallon qui devront être minimisés dans le cadre de la conception de la gare. 

L’effet de coupure écologique de la gare doit être apprécié à l’aune de la
vocation urbaine du secteur inscrite dans tous les documents d’urbanisme.

Cette variante permet de traverser en tunnel (ou localement en tranchée couverte : travaux à ciel ouvert, mais état initial restitué ensuite) l’espace naturel de la Valmasque. En revanche, elle nécessite le franchissement de la Brague en viaduc, en impactant moins de 10 habitations de la commune de
Biot et une entreprise."




C'est pourquoi BBB félicite les personnes qui ont pris conscience de l'importance de ce combat :

- En remplissant notre demande de référendum visant à interpeller les pouvoirs publics (Préfet), 

- En signant diverses pétitions sur le web,

- En faisant part de leurs observations sur les registres de la mairie, 


Merci à toutes et à tous.


Mais le combat n'est pas fini. Pour ceux qui n'ont pas encore signé, c'est le moment, le 31 décembre, ce sera trop tard.


Informez vous ici :



 Téléchargez la pétition et retournez la à Bleu Blanc Biot





Ensemble, signons, faisons signer, et faisons nous entendre.






lundi 14 novembre 2016

Agenda





Notre rendez-vous du 03/12/2016 à Biot au Pont Muratore à partir de 11 heures.


Nous y serons pour recueillir vos demandes de pétitions : 

- Parce que trop souvent les lois sont faites par des technocrates qui ne savent même pas où se trouve Biot,

- Parce que l'action de l'équipe municipale doit s'appuyer sur la demande des habitants, et pas sur les souhaits de quelques groupes financiers,


- Nous demanderons à nos élus, locaux, régionaux, ou nationaux, de consulter les citoyens par voie de référendum sur les sujets sensibles :  (Ligne Nouvelle TGV à Biot ; Logements sociaux, et toute autre suggestion qui vous paraitrait bienvenue).

Venez nombreux !

vendredi 11 novembre 2016

Actualités Ligne Grande Vitesse Biot SNCF







Vous ne dormiez plus la nuit ? 
Maintenant, c'est eux qui ne vont plus dormir.



S'il est à Biot un sujet d'actualité, c'est la "ligne nouvelle TGV"  "prévue" pour démolir notre village, son histoire, sa qualité de vie,  et son écosystème, sans pour autant avoir démontré une quelconque utilité autrement que par des incantations.

Le mercredi 9/11/2016 une réunion dite "de concertation" (!) a eue lieu à Biot.

- Si vous n'avez pu assister à la réunion
- Si  vous n'avez toujours pas vu le moindre article  dans votre journal préféré,
- Si la SNCF s'amuse à censurer nos observations sur leur forum,

Alors le compte rendu ci après est fait pour vous.

Attention ... Il fait quatre pages.

Mais il est tellement .... heu .... surprenant, que vous risquez de le relire une deuxième, puis une troisième fois.

La conclusion c'est que si la SNCF et le Conseil Régional veulent nous enfumer, ils ne s'y prendraient pas autrement.

Le lien est ici : 

 Reunion SNCF 09/11/2016



Les documents complémentaires sont ici :




Attention, c'est un "pavé" de 284 MO.

Simplifiez vous la vie : l'essentiel pour Biot est aux pages 6, 15, 226 à 230, 246, 247).




Et ici (lien alternatif) :



C'est toujours intéressant de voir ce qu'ils en ont retenu.


En résumé, on nous demande de choisir l'un des quatre problèmes suivants ... 



Les solutions proposées vont impacter fortement notre environnement :
- Destruction d'un parc naturel, d'un aqueduc romain, d'une zone humide qui a pour vocation d'éviter les inondations en absorbant les pluies, etc.

- Quelles que soient les hypothèses, voies en aérien probables sur Clausonnes / La Brague / Saint Julien / La Ryne : la simple lecture des plans de la SNCF permet de constater des incohérences.

- Le tout sans apporter de solutions aux problèmes de transport des habitants et travailleurs.



L'étude des cartes topographiques reprises par le rapport de la SNCF laisse tout de même l'impression qu'on ne nous dit pas tout.


Il est  important de préter attention au vocabulaire :
- tunnel
- voie ou ligne en surface
- viaduc
- tranchée  couverte (de faible profondeur).

Sans être géomètre, (et sans avoir mesuré l'altitude sur le terrain), on a tout de même l'impression que l'on nous parle de tunnels qui semblent impossibles à réaliser.

Pour ce faire, il faudrait mettre les voitures de train dans un ascenseur, et les faire monter et descendre de 100 mêtres d'altitude à 0 mêtres ... un peu comme on fait monter ou descendre une péniche sur une écluse.

A mon sens, ce genre de dispositif n'est pas près d'exister.

Exemple avec les hypothèses 1 et 2 :






(Rappel : Ligne à grande vitesse: pente de 3.5 centimetres par mêtre ...)


On a quand même l'impression qu'un certain nombre de quartiers vont avoir une ligne de train dans leur jardin : en particulier Clausonnes, Soulieres, Deux Freres, Isis, Castagne, Issarts, le bas du chemin de Roquefort, le haut du chemin de Saint Julien, etc.

De même, il est évident que l'étude des impacts est faussée si l'on prend une carte topographique de l'IGN année 2008 ...  Cela sent un peu la naphtaline.

Pourquoi la SNCF n'a t'elle pas pris la carte IGN de 2012 ... ou même les cartes cadastrales, si ce n'est pour dissimuler des informations ?  ...


L'étude est de surcroit incomplète car s'il est un point qui n'est pas du tout évoqué, c'est le problème du financement.


Une hypothèse évoquée   consisterait à mettre un péage autoroutier de type "barrière écotaxe", comme il a été fait en Bretagne. Notons que la barrière écotaxe installée en Bretagne   a coûté une fortune au contribuable, et ne rapportera jamais un centime pour les raisons que l'on connait.


Outre les aspects finance, écologie, qualité de vie, l'étude ne tient pas compte non plus de son impact désastreux sur l'économie de la région.

Alors que Nice se dépeuple, on veut augmenter le nombre de lignes SNCF.

Les outils de transport favorisent ... le déplacement, mais pas le développement économique d'une région. 

Le train ne peut pas apporter quoi que ce soit à une zone comme Sophia : Le bus BHNS une fois terminé, les déplacements seront facilités, efficaces, à un coût moindre.

 Avons nous besoin de trains dans une zone qui ne produit que de l'enseignement, de la recherche et du service ? Qu'exportons nous ?

Le saccage de Biot par des travaux pharaonesques va t'il attirer des touristes, ou au contraire les faire fuir ?

Augmenter les trains, c'est augmenter les habitants.
Les Alpes Maritimes ont quatre jours d'autonomie alimentaire ... Il est bien plus important de créer des surfaces agricoles.

Or, si on augmente encore le nombre d'habitants, le prix des terrains va augmenter. 

Un viticulteur du Var disait qu'augmenter le prix des terrains entraînera une répercussion et donc une augmentation des coûts de la production agricole. 

Dans son cas, notre producteur de rosé de Provence craignait pour sa survie,  puisque le vin espagnol sera moins cher (et pourra venir par trains entiers).




 ET MAINTENANT ?

 Comme disent les promoteurs actuels du projet, (avec un certain cynisme) :
 "le territoire s'exprimera, ce sera le projet du territoire".


Soyez donc bien conscients que la SNCF propose quatre mauvaises solutions.

Vous ne pouvez vous en sortir que si  vous REFUSEZ les quatre.




Ne vous laissez pas museler.


Signez, faites signer les pétitions qui circulent, sur ce site, sur internet, sur facebook, etc.



Faites part de vos observations à la mairie de Biot Annexe, quartier Saint Philippe. Le plus tôt c'est le mieux.


Rapprochez vous de vos associations. 


Ne croyez pas que tout sera résolu en faisant remonter l'information sur le site web de la SNCF. Comme vous verrez ci après, nous l'avons fait, et une représentante de la SNCF qui était présente à Biot nous a répondu que notre réponse était "hors sujet".   Rassurez vous, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Il est donc important de rester mobilisés.



Venez rencontrer BBB au Pont Muratore le 03/12/2016 à partir de 11 heures.




Sievens. Notre Dame des Landes.  A qui le tour ?





lundi 3 octobre 2016

Nos flyers / nos actions




Nous allons mettre ici (sur cette page) un acces en ligne à nos publications et comptes rendus au format pdf.

Il suffira de cliquer sur le lien proposé pour voir s'ouvrir, avoir à côté de la présente page un autre onglet, un autre index, avec l'intégralité de la page au format pdf.

Vous pourrez passer d'un onglet à l'autre (de la présente page au texte à notre document d'information, et vice versa.

Vous pourrez télécharger, lire, imprimer, distribuer, archiver nos publications ... à volonté.


Cette page étant en cours de rédaction, Merci pour votre bienveillante patience,  que nous savons néanmoins fébrile :)


COMPTE RENDU REUNION SNCF  A BIOT LE 09/11/2016
 Reunion SNCF 09/11/2016


PETITION A SIGNER
Petition ligne TGV (format pdf)
Petition ligne TGV (format image)


NOS COURRIERS AUX ELUS
BBB 13/10/2016 Lettre Mairie Biot


NOS LETTRES D'INFORMATION

BBB_02 10/2016 Nos grandes lignes pdf








CONSEILS POUR LA LECTURE DES FICHIERS

Nous avons essayé la lecture de nos lettres d'information sur différents ordinateurs, et a priori cela fonctionne. Si vous ne pouvez lire nos lettres d'information, c'est peut être que votre ordinateur n'a pas de lecteur de fichier pdf.

Vous pourrez en installer un, FACILEMENT,  GRATUITEMENT, en vous aidant de google par exemple. Les plus connus sont :

- Adobe acrobat reader
- Pdf reader
- Foxit reader,
- etc.

Il vous suffira  d'en télécharger (downloader) un et de l'installer (double clic).


Histoire de Biot : notre histoire



HISTOIRE DE BIOT




L'histoire de Biot a été décrite par J.A Durbec, historien Biotois, archiviste de la ville de Paris, et auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire de la région.

Dans la région, on ne sait pas grand chose des peuplades de l'antiquité, on sait seulement qu'elles étaient en contact avec les Grecs qui venaient installer des comptoirs, essentiellement Nicaea (Nice), "qui donne la victoire", et Antipolis (Antibes) = "la ville d'en face".

Pour la petite histoire, il y a une controverse, certains estimant qu'Antipolis était la ville en face de Nicaea, et d'autres estiment qu'Antipolis était la ville  ... en face de la Corse, puisque les Phéniciens avaient fait escale par la Corse avant d'arriver sur nos rivages.  On dira que tout est une question de point de vue ...

Vous pourrez admirer au Bastion Saint André à Antibes de beaux témoignages de cette époque (stèles, poteries, amphores, etc).
 
Comme par exemple le trophée de la Brague : 

Présentation année 1930 :




Présentation actuelle :

 
 


 
Pline l'ancien nous parle de deux peuples locaux, les Décéates et les Oxybiens.
Les Décéates étaient établis à peu près entre le Loup et la Siagne ; les Oxybiens étaient plutôt entre la Siagne et l'Argens (Estérel).

L'histoire nous apprend qu'en 154 avant JC, ces deux peuples se sont ligués pour attaquer les habitants d'Antipolis.

Les habitants appellent alors au secours les Romains, qui décident de mettre de l'ordre dans les affaires des petits villages gaulois, puis rentrent chez eux, provisoirement.

Du 1er au 5e siècle, les Romains reviennent, ils nous ont laissé quelques belles pièces, comme :
 
- Un aqueduc romain près du centre culturel Carpentier, (Biot)



- un pont qui servait à amener l'eau au village de Biot. 
D'allure ordinaire, ce pont comporte de nombreuses stalactites, preuve qu'il est très ancien, et que beaucoup d'eau a coulé depuis sa construction ...

- des aqueducs romains situés sur la ville d'Antibes.



- diverses stèles que l'on peut voir au musée du Bastion st André à Antibes,
 
- une grande muraille à Vaugreniers (temple peut etre dédié à l'empereur Auguste). 
 
- des gravures romaines (il y en a une dans un mur derrière l'église),
 
- une stèle du Dieu Arbugio, dont il est probable qu'il ait donné son nom au village de Biot.
 
- un mausolée dit de la chèvre d'or, quartier Clausonnes, (Biot), datant du 1er siècle de notre ère ;
 

 
La légende de la Chèvre d'Or,  très en vogue en Provence au Moyen Age, raconte qu'un trésor était caché, et que seule une chèvre (d'or) avait connaissance de l'endroit exact.
 

Du 5e au 10e siècle, il ne se passe pas grand chose, c'est le système féodal, et les grandes invasions.

Du 11e au 13e siècle : Biot appartient au Comte de Provence. Il a sous ses ordres un seigneur local.
 

 

1209-1312 : le Comte de Provence fait don à l'Ordre du Temple de ses possessions à Biot.
Puis en 1308 le Comte de Provence, obéissant au Pape, fait arrêter les templiers.
 

 

De 1312 à 1470, Biot est cédé aux Hospitaliers de St Jean de Jérusalem (Chevaliers de Malte).

De 1387 à 1470 : la peste noire frappe ; ainsi que la guerre des bandes.
Les habitants quittent le village, et se réfugient à Villeneuve Loubet, quartier La Garde.
(actuel site dit de la Tour de la Madone).
Biot devient un repaire de corsaires ; (me dit on, à l'époque il y en avait partout).

En 1470, le roi René, comte de Provence fait reconstruire Biot.
Il s'agit de René d'Anjou, dit "le bon roi René", issu de la famille des Valois.
Sur son "CV", il est décrit comme seigneur et comte de Guise, duc de Bar, duc consort de Lorraine, duc d'Anjou, comte de Provence et Forcalquier, comte de Piémont, comte de Barcelone, roi de Naples, roi titulaire de Jérusalem, roi titulaire de Sicile et d'Aragon, marquis de Pont à Mousson entre autres.

Pour la reconstruction, il a fait venir une cinquantaine de familles de la vallée d'Oneille (Impéria, Italie). On peut citer les familles Accaron, Ardisson, Bel, Constans, Durbec, Gazielli, Guers, Guirard, Roux, Sardou, Sémerie, Sevoulle, Themese, Truc, Vian, etc

Il est intéressant de remarquer que ces patronymes se retrouvent en d'autres lieux : Vallauris, Toulon, etc, ces villes ont donc probablement vécu le même repeuplement par des familles Italiennes.

Si l'on va se promener du côté d'Impéria, on trouvera des Guirardo, Dulbecchi, Trucchi, Viano, avec quelques variantes selon que l'on est du quartier d'Oneglia ou du côté de Porto Maurizio.

Arrivées sur place, des remparts furent construits, et des portes furent posées.
On peut admirer la porte des Migraniers, également appelée "la porte du bas" (1566).

 
 
Non loin,  la porte des Tines, anciennement appelée "la porte du milieu",  (1565).
 
 
 

Ces deux portes sont faites avec des blocs de cinérite (roche d'origine volcanique extraite localement). 

 
La rue du Portugon nous rappelle qu'il y avait ici aussi montant vers la place aux Arcades, une petite porte, qui était ... la porte du haut, ou porte Saint Antoine.

 
 
Les populations étant très croyantes, on dénombre beaucoup d'édifices religieux dont certains classés au titre des monuments historiques :
  • Eglise Sainte Marie Madeleine, construite vers 1155, partiellement détruite en 1367, était décorée de peintures murales que l'évêque de Grasse fit effacer en 1699.
  • Chapelle des Pénitents Blancs, (1612) rue Saint-Sébastien au niveau du Musée d'histoire.
  • Chapelle Saint-Roch, (1581), près de la mairie route de Valbonne.
  • Chapelle Saint-Éloi, (< 1643) près de la mairie route de Valbonne.
  • Chapelle Notre-Dame (<1604)  , route de Valbonne.
  • Chapelle Saint-Pierre, chemin des Cabots XIXe siècle.
  • Chapelle Saint-Julien, (1638) dans les bois chemin de Saint-Julien.
    Cette chapelle est bizarrement désignée sur le cadastre de 1813 sous le nom de chapelle Saint Jean ... Sans doute une erreur.
  • Chapelle Saint-Jean, chemin de la Passerelle.
  • Chapelle Saint-Grégoire, chemin Saint-Grégoire ; en lieu et place de l'abribus.

  
 (Détail église Ste Marie Madeleine)


 
Cependant les prières n'ont pas toujours permis d'éviter les grandes catastrophes.

On notera de grandes invasions, en 1707 et 1746, et une catastrophe (effondrement de 3 maisons en 1898 à la place de la catastrophe.

Plus près de nous, en 1860, le rattachement du Comté de Nice à la France, entraîne un nouveau découpage administratif du pays. Biot, qui était jusqu'alors une commune du département du Var, fait désormais partie du nouveau département des Alpes Maritimes.






 
C'est à cette période que nous situons la construction aux Clausonnes, du Chateau Funel, qui a laissé sa place à la maison européenne de la cardiologie.
 
 
 
D'un point de vue géologique, le sous sol de Biot est variable selon les quartiers ; du côté du Musée Fernand Léger la terre est très argileuse ; la Ryne est sableuse, St Julien et les Aspres sont d'origine volcanique. 

Le promeneur constatera la présence de blocs volcaniques sur toute la colline des Aspres, le volcan étant probablement en mer, sur une ligne entre le cap d'Antibes et  l'aéroport de Nice. Il est estimé avoir été en activité il y a 26 millions d'années.

Nous verrons plus loin que le sous sol a influencé l'activité économique du village.

 
 

Trois grottes ont été répertoriées sur Biot, mais il y en a probablement d'autres. Citons :



- La grotte de la Baume, située près du stade de foot.
Elle a servi à l'extraction de sable ; il s'agit donc d'une grotte artificielle.


- La grotte du metre, ainsi nommée car elle faisait un mêtre de haut ;
De taille très modeste, elle a servi d'abri pendant la 2e guerre mondiale,
Son entrée a été bouchée ; elle se situait au bas de la colline de la Ryne.


- La grotte dite de la sablière, qui serait située non loin de l'entrée du Chemin de St Julien, (et que nous ne connaissons pas).

Selon la légende, un souterrain partirait de là et irait jusqu'à la place aux Arcades ... mais cela n'a jamais été prouvé :)

Il existe d'autres grottes non loin de Biot, comme celle située près du centre hippique de la Verrière à Valbonne.

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L'activité économique du village fut pendant des siècles essentiellement agricole, la rivière (la Brague) et un béal adjacent contribuant à l'irrigation des cultures et à la force motrice des moulins à roue.

Les oliviers, la vigne, et les moutons étaient les principales activités agricoles.




Du fait de la présence d'argile, Biot fut un village de potiers (il y a eu jusqu'à 40 poteries, vers les années 1750, dont de très petites).

 
 



 

 
La production était à des fins locales, mais aussi pour l'export vers les ports de la méditerranée. Le comptable du port d'Antibes dénombre 18609 jarres sorties entre 1810 et 1822, sans compter les petites poteries (destination : Marseille, Nice, Beaucaire, Cagliari, Genova, la Spezzia, etc). 
 
On peut aussi parler des carrières de pierre à four, qui étaient encore en activité dans les années 1980, et qui permettaient d'extraire des blocs de labradorite et de cinérite qui servaient pour la fabrication des fours de boulangers. 
 
Cette activité est citée dans un acte en 1209, mais doit d'ailleurs remonter à plus loin ... puisque les termes romains de Nice Cimiez sont fait de cette même pierre, et puisque l'on trouve dans le quartier de Saint Julien des traces laissées par les charrettes qui ont usé la pierre à force de passer.
 



Les romains devaient donc exploiter la cinérite dans un but de construction ;  ce n'est que bien plus tard, avec l'explosion de la concurrence commerciale, que les fours à pizzas et à pain furent exportés un peu dans tout le département et au delà.






Récemment, Biot a été un endroit important de production de Roses, et d'oeillets.
 
 
 
Plus légèrement, Paris Presse  (qui allait être racheté par France Soir) cite un événement pour le moins surprenant, survenu à Biot le soir du 14 octobre 1954 ... D'autres événements analogues ont été repérés à la même époque, dans le midi de la France et en Italie :
 

Un cycliste de Biot, près d'Antibes, a frisé une catastrophe: il a failli entrer en collision avec un cigare volant qui stationnait sur la route.

- Je n'ai eu, dit-il, que le temps de freiner... Devant moi: une sorte de cylindre, terminé par une queue métallique de couleur grise. L'engin est parti à la verticale avec un léger sifflement.

"Surtout, ne révélez pas mon nom, je ne voudrais pas que l'on me prenne pour un fada", a demandé le témoin en contant son histoire au premier adjoint de la mairie d'Antibes.

Quelques heures plus tard des ouvriers annonçaient qu'ils avaient vu eux aussi le cigare. Le journal "L'Indépendant" d'Antibes a sorti une édition spéciale.

Le Midi, actuellement, est envahi par les soucoupes. Les Martiens doivent craindre le froid...

 


Nous vous suggérons d'aller visiter le musée d'histoire de Biot, vous y découvrirez une belle collection de jarres, et une cuisine qui vous replongera dans l'ambiance de l'époque.

Une visite au musée Fernand Léger est également indispensable.
Vous y apprendrez tout sur les tournesols du grand maitre, sur les anecdotes de "sa" femme en bleu, ou sur les travailleurs de Boulogne Billancourt.

Un tour aux différentes verreries de Biot est également indispensable, chacune ayant son style, et proposant de fort intéressantes créations.

Aujourd'hui, l'activité de services a eu raison des activités agricoles et horticoles, et Biot a vu la création d'une zone dédiée aux technologies, et à l'enseignement : Sophia Antipolis a été créée en 1969 sur 5 communes adjacentes.



Biot cherche à préserver son histoire, sa culture et ses traditions : notre ville est jumelée avec Vernante "le village de Pinocchio", (Cunéo, Italie), ainsi que Tacoma (Etat de Washington, USA), Tacoma étant tout comme Biot, connue pour ses verreries.

De nombeuses promenades autour de Biot vous surprendront par la beauté du site :
 
Ci après une sculpture ... remontant à la 2e Guerre ?
 
 




Photos ci après  : sculptures de M Cermolacce










Entrée latérale de l'église

Clocher de l'église



Chapelle latérale de l'église





Tableau Ecce Homo, Eglise de Biot, auteur inconnu



Lavoir


Clocher







L'hymne de Biot





BIOT par VERLOR et DAVRIL


Tes vieux chemins charmants
Ont l'air de sortir d'une légende
Tes coteaux verdoyants
Sous les fleurs et les vignes s'étendent
Sur tes pierres est tracée
L'empreinte d'un passé
Fait de joie, de gloire et de souffrance
Mais tu gardes pourtant
Un cœur jeune et ardent
Mon joli p'tit village de Provence

Biot, Biot
Si tu chantes et tu danses
Biot, Biot
C'est que tu as la chance
D'avoir du soleil à foison
Sur ton front
Des guirlandes de mimosa
Dans tes bras
Des sources de vin succulent
Sur tes flancs
Et la mer qui danse pour toi
Biot, Biot
Près de la Baie des Anges
Biot, Biot
Tu fêtes tes vendanges
On est heureux
Sous ton beau ciel bleu
Biot, Biot

J'aime ton air pimpant
Sous l’éclat des fines céramiques
J'aime le charme franc
De tes fêtes aux coutumes antiques
Où filles et garçons
Vont danser sans façon
Sous les yeux attendris des grand-mères
J'aime tes oliviers
Symboles familiers
D'une paix bien heureuse et prospère

Biot, Biot
Si tu chantes et tu danses
Biot, Biot
C'est que tu as la chance
D'avoir du soleil à foison
Sur ton front
Des guirlandes de mimosa
Dans tes bras
Des sources de vin succulent
Sur tes flancs
Et la mer qui danse pour toi
Biot, Biot
Je t'aime, mon village
Biot, Biot
Je garde ton image
Avec ferveur
Au fond de mon cœur
Biot, Biot

Je t'aime, mon village
Biot, Biot
Je garde ton image
Avec ferveur
Au fond de mon cœur
Biot, Biot, Biot

Gaby Verlor / Jean Davril ; 04.1954

Gaby Verlor




Biot a donné lieu aussi au tournage de films, de clips ...

Exemple : 

François Valery (2016) qui nous amène à la découverte des rues du vieux village :